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Il n'y a rien qui m'énerve plus que les gens qui se sentent obligés d'envoyer en pièce jointe un document Word pour transmettre un message de trois lignes! Pourquoi? Tout d'abord parce que cela impose que je puisse relire ce format propriétaire. Ensuite, c'est me faire prendre un risque, puisque les .doc sont susceptibles de contenir du code malveillant. Par ailleurs, toujours au chapitre du manque de respect pour son correspondant, quid des destinataires ayant un handicap nécessitant une technologie d'assitance pour lire vos messages? Ou qui les consultent sur leur téléphone portable? Enfin, ce genre de message a une taille qui peut atteindre des centaines – voire des milliers – de kilo-octets juste pour transmettre quelques mots. A titre de rappel, un caractère de texte occupe un octet. Et un kilo-octets, c'est un millier d'octets. Or, quand je reçois en attachement un .doc de 800ko, il contient rarement 800000 caractères de texte...
Format | Taille (octets) | Ratio octets/caractère | |
---|---|---|---|
Texte brut | .txt | 85 | 1 |
HTML | .html | 1213 | 14 |
Adobe Acrobat | 12422 | 146 | |
Microsoft Word 97 | .doc | 95744 | 1126 |
Alors, vous allez me dire « Oui, mais aujourd'hui avec l'ADSL, 800ko c'est rien... ». C'est négliger (1) que tout le monde n'utilise pas une liaison haut-débit. (2) Qu'en entreprise ou sur un campus – voire à la maison – la liaison internet est partagée par les différents utilisateurs. Et donc si l'un d'entre eux consomme beaucoup de bande passante inutilement pour échanger un message, c'est d'autant moins pour les autres. (3) Que la transmission d'un message a un coût énergétique (et parfois financier) proportionnel à sa taille. A ce sujet, je trouve aussi révélateur quand une entreprise qui s'affiche développement durable joint à chacun des mails sortant un bandeau publicitaire composé d'une ou plusieurs images dont le poids atteint facilement quelques centaines de kilo-octets...
Bref, vous l'avez compris, pour mon courrier quotidien, j'utilise systématiquement le format texte brut (plain text en anglais). C'est simple, rapide et efficace. Malheureusement, il arrive parfois que cette simplicité ne soit trop austère. En particulier pour les documents commerciaux. J'ai été confronté à ce cas récemment pour l'envoi d'une newsletter. Évidemment, celle-ci doit être attractive. Et celle-ci doit pouvoir être lue immédiatement – sans imposer au destinataire de télécharger un document ou d'ouvrir une pièce jointe (les mauvaises langues diront « sans lui en laisser l'opportunité »). Si l'on se reporte au tableau précédent, le meilleur compromis serait d'utiliser le format HTML. D'autant plus que la plupart des clients de messagerie actuels sont capables de l'afficher. L'idéal étant même d'inclure une copie du document sur votre site web. Et de fournir un lien vers ce document pour les destinataires utilisant un client de messagerie incapable de lire le HTML – ou configuré pour ne pas le lire. Avec toutes les réserves émises plus haut, voici donc comment envoyer une page web avec Thunderbird.
La procédure
Après cette longue introduction en forme de diatribe, la procédure à proprement parler est relativement simple. Tout d'abord, vous devez composer votre message. Ici, je m'intéresse exclusivement à l'envoi d'une page web. C'est à dire d'une page disponible sur un site dont vous voulez envoyer une copie. Donc, si ce n'est pas fait, vous allez devoir commencer par créer cette page. Les outils d'édition de votre site web – ou accessoirement votre prestataire de service – devaient être à même de vous aider dans cette tâche. Une fois le message ... pardon, la page publiée, nous allons pouvoir l'envoyer:

Côté destinataire

Ressources
- (fr) La Nétiquette sur Wikipedia – Résumé des règles du bon usage d'Internet (et notamment du courrier électronique).